Le carrelage, c’est plus frais
J’avoue, j’ai aussi raffolé de l’ivresse estivale. Enchaîné les vodka tonics après plusieurs ouzos, malgré les recommandations locales: l’ouzo, ça ne va avec rien. Mais dans la nuit chaude, célébrer les sens exaltés par l’été semble toujours une bonne idée. Au petit matin, on retrouve son amoureux recroquevillé en slip dans un couloir d’hôtel parce que du fond de sa brume voluptueuse, il a trouvé le carrelage plus frais que le lit. Et l’on doute de ses choix sentimentaux.
Ou alors on vomit sa bile sous 38 degrés en attendant la mort. D’ailleurs elle survient, sous la forme d’un SMS informant qu’un ami, grisé lui aussi par l’été, a raté un virage sur une route de montagne corse, en sortant de boîte. A ce moment-là, on sirotait justement un cocktail devant le coucher du soleil en trouvant le slogan de Timothy Leary parfait.
La précédente chronique: Demain, on visite Olympie. Et puis après tout, non