Ils travaillent à la lueur des étoiles ou des néons, c’est selon. Toute cette semaine, «Le Temps» vous emmène à la rencontre de celles et ceux qui vivent en décalé, invisibles aux yeux de la majeure partie du pays. Pour les suivre jusqu’au bout de la nuit.

Notre dossier: Oiseaux de nuit

C’est un des maillons indispensables à la bonne marche de l’hôpital dont on ne soupçonne pas toujours l’existence. Un des visages rassurants à qui les patients confient leurs angoisses le temps d’un voyage éphémère des urgences à leur chambre, ou des soins intermédiaires au bloc opératoire. A bientôt 40 ans, Ivan Lage est brancardier aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) depuis huit ans. Un métier humain et très physique que ce père de famille exerce aussi de nuit, de 22h à 6h du matin, une semaine par mois.