Patricia Manasseh, survivre à la mort d’un enfant
Portrait
AbonnéA Genève, cette ex-infirmière soutient les parents endeuillés. On la voit à l’œuvre dans «Un ange passé trop vite», un documentaire qui sort le 6 février sur les écrans romands

Une fois par mois, à l’enseigne de l’association Arc-en-Ciel, Patricia Manasseh accueille chez elle des parents qui ont perdu un enfant. Des êtres brisés, des «zombies», disent-ils d’eux-mêmes, qui cherchent des semblables avec qui partager leur tragédie. C’est que, précise l’infirmière et enseignante à la retraite, «le parent qui évite la douleur en prenant des médicaments ne fait que retarder le processus d’acceptation.