– Vos branches fortes?
– Les langues, qui d'ailleurs me servent toujours.
– Vos branches cauchemar?
Maths, physique. Elles m'ont beaucoup embêté, je les laisse maintenant de côté.
– Si vous le pouviez, dans quelle matière vous replongeriez-vous?
– L'anglais et la gym.
– La première fois que vous avez eu l'impression d'en savoir plus que vos parents?
– Bonne question! Disons que je n'en sais pas plus mais différemment, avec une autre perception.
- Etiez-vous cancre ou appliqué?
– Cancre appliqué! Toujours à la limite de la punition.
– Tête en l'air ou à votre affaire?
– Tête en l'air, évidemment. Je pensais au foot, à la récré et aux bêtises que l'on allait faire!
– Seul ou en bande?
– (Il hésite) En petite bande. Avec deux fidèles amis que je revois de temps en temps quand mon emploi du temps le permet.
– Qu'est-ce que l'école vous a appris qui n'y était pas enseigné?
– La hiérarchie. Sans forcément avoir envie d'y être au sommet.
– L'enseignant qui vous a marqué et en quoi?
– Ma maîtresse de 3e primaire. Elle était âgée, je n'avais que 8 ou 9 ans, mais elle dégageait quelque chose. Je crois que j'étais amoureux d'elle… un amour platonique et inconscient bien sûr.
– Votre dernier diplôme?
– La licence UEFA d'entraîneur. J'ai été un des premiers à l'avoir.
– L'examen dont vous êtes le plus fier?
– La maturité!
– Vos devoirs: à l'avance ou au dernier moment?
– Au dernier moment, encore aujourd'hui! J'aime improviser
– Tout seul ou coaché?
- Toujours tout seul, c'est moi qui coache! (ferme)
– La technique de tricherie dont vous êtes familier?
- Les papiers dans la trousse, dans la poche… on se les passait: c'était un échange de bons procédés!
– Votre jeu préféré dans la cour?
– Devinez? (ironique)… le football! On avait un sacré niveau! Le recruteur de Carouge Jean Campana venait voir nos matches dans la cour!
– Un mot d'excuse mémorable?
– J'ai imité la signature de mon père! Le prof l'en a averti. Les conséquences ont été dures!
– La scène dont vous rougissez encore maintenant?
– A l'époque, c'était la mode des billes. Je n'en avais pas, je suis allé en piquer à la Migros. Aujourd'hui j'ai honte mais je ne rougis plus!
– La remarque récurrente dans le livret scolaire?
– «Fait le pitre!» J'étais souvent avec mon ami Roland Scolso. Plus tard on a fait des sketches ensemble.
– Examen express: 6X7?
– 42.
– Capitale du canton de Thurgovie?
– Je ne sais pas… Frauenfeld? Oh je n'aurai pas su!
– Date de la bataille de Morat?
Aucune idée…
– Quelles matières supplémentaires introduiriez-vous à l'école?
Les relations humaines, le respect de l'autre. Deux heures ne feraient pas de mal!