Elias Richter est un pseudo. Le nom qu’il porte lorsqu’il grimpe sur le ring pour devenir ce catcheur pugnace, adepte des plaquages au sol. Sacré champion romand par la Swiss Power Wrestling (SPW) en mai dernier à Lausanne, le Bruntrutain de 32 ans termine, en parallèle, un doctorat en littérature latine à l’Université de Neuchâtel. Sa thèse, portant sur des petits poèmes énigmatiques de la fin du IVe siècle, le plonge aux confins de la langue et de ses perpétuelles transformations.