Spécial COP27
AbonnéLes renoncements individuels sont parfois raillés. Tobias Brosch, chercheur en psychologie de la durabilité à Genève, explique les rouages de notre cognition et de nos émotions face au changement climatique

Les jeunes font «Le Temps»
En marge de la conférence de l’ONU sur le climat, qui se tient du 6 au 18 novembre à Charm el-Cheikh, Le Temps a invité une douzaine de jeunes de toute la Suisse romande à prendre les rênes d’une opération spéciale. Âgé·es de 17 à 23 ans, elles et ils ont collaboré avec la rédaction en choisissant les sujets que les journalistes ont ensuite traités.
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Arrêter de prendre l’avion, réduire sa consommation de viande, acheter des habits de seconde main. Ces choix personnels, qui ne sont pourtant pas effectués de gaieté de cœur, font régulièrement l’objet de moqueries, de dédain, voire carrément d’irritation. Pourtant, la science – par exemple le rapport «Mitigation of Climate Change» du GIEC – montre qu’à l’échelle individuelle, ces gestes, qui n’empiètent sur la liberté de personne, sont les plus efficaces dans la lutte contre le réchauffement climatique.