Guerre, climat, pandémie: le moulin de la pensée survivaliste tourne à plein régime, faut-il s’en inquiéter?
Société
AbonnéDe longue date, ils pensent voire attendent le pire et s’y préparent. Mais que font-ils quand certaines calamités, comme la guerre, deviennent réalité? Le sociologue Bertrand Vidal a étudié les imaginaires des survivalistes en profondeur. Il répond au «Temps»

Pour eux, le pire n’est pas une option. Les survivalistes théorisent les cataclysmes, la fin de la civilisation et un nouveau monde dans lequel ils seraient les héros, les seuls. Or quand, dans la réalité, les crises surviennent, qu’une guerre fait exploser des missiles aux portes de l’Europe par exemple, comment réagissent-ils?