Ce trinôme en dit long sur l’alignement des plaisirs recherchés. Détente, légèreté et vitalité, autant de termes qui garantissent un épanouissement complet au moins pendant les mois réputés insouciants. A l’heure de Tinder, Facebook ou Instagram, la vie se teinte de couleurs aux filtres vintage ou chromes, selon la disposition du moment. Tout en vient à se mettre en scène, vite et bien. On fait de l’autopromotion, jamais l’être humain n’a été aussi bon en marketing.

Mais le sex-appeal, ça se travaille, au poids et à la fonte pour certains, par l’humour pour d’autres. Ce qui compte, qu’en dites-vous, c’est l’esprit. Ravageur, débridé, en quête de romantisme, l’état dans lequel on se met prédispose à la récolte, en fin de course. La drague d’été, c’est généralement des flops monumentaux. Bon ça peut marcher si les humeurs sont raccord. La chaleur accroît le désir, fait perdre le cap, se prendre des vents… et les corps se déchaînent, libérés lors des soirées arrosées en vacances.

Ah! La vie dehors, les petits hauts, les caleçons de bain. Mais trois mois d’amour déjanté, ce n’est pas automatique. Pour trouver chaussure à son pied, c’est finalement un peu comme quand on remplit son panier sur Zalando. Les sites de rencontre, ça marche, et hyper bien. Ma copine en sait quelque chose, elle clique sur ses favoris puis vide le panier au moment de passer à la caisse(role). Vite et bien… ou pas.

En pleine canicule quand les idées sont floues, le sexe sous le soleil et à la plage, c’est la chasse: il faut mettre toutes les chances de son côté pour sembler intéressant mais pas intéressé, sûr de soi mais pas trop, disponible mais sans engagements. C’est trop puis… la débandade. Plus dur d’y aller direct en proposant la coucherie sans préliminaires. En fait le sexe, c’est une histoire de timing, alors autant prendre un bon vieux rendez-vous.