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Avec le «slow travel», partir pour (enfin) ralentir

Fini le tourisme de l’accumulation: pour un nombre grandissant de voyageurs, l’intensité se niche dans la lenteur. Une tendance qui rebat les cartes des valeurs et fait de «l’authenticité» une boussole

Aral Sea, Kazakhstan, 2009 — © Grégoire Eloy / Tendance Floue
Aral Sea, Kazakhstan, 2009 — © Grégoire Eloy / Tendance Floue

«Arrivée à l’aéroport Willy-Brandt de Berlin vendredi à 18h45. Hôtel booké pour deux nuits dans le quartier de Mitte. Dîner au restau Nante-Eck. Samedi: visite du Mémorial de l’Holocauste, du Reichstag et arrêts au Checkpoint Charlie et à la porte de Brandebourg. Penser à réserver le resto du soir à côté du théâtre de Berlin. Dimanche: rdv 8h au château de Charlottenburg, visite du Musée juif et passage au mur de Berlin. Départ vol retour à 17h30.»

Vous les connaissez peut-être, ces programmes surchargés de week-ends «express». Le problème: on en revient plus fatigué qu’avant le départ. Mais pourquoi choisir de vivre la fast life, même en vacances? De nombreux voyageurs prennent le contrepied de ce tourisme-boulimie en privilégiant une autre option devenue tendance: le slow travel, ou slow tourisme. Mot d’ordre: ralentir. A l’ère de technologies toujours plus rapides, du partage en temps réel sur les réseaux et des infos en continu, le calme, la simplicité, et une forme – discutable, car toujours relative – d'«authenticité», sont devenus des priorités.

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