«Les trois types de sondes (les deux Thales et la Goodrich) respectent les critères de sûreté en vigueur», a souligné l’AESA, parlant d’une «mesure de précaution».
Une proposition détaillée de texte contraignant est en cours d’élaboration et il devrait être publié «dans les 14 jours à venir», a poursuivi l’organisation dont le siège est à Cologne (ouest de l’Allemagne) et qui est chargée de la certification des avions en Europe.
Le constructeur aéronautique Airbus avait déjà commencé jeudi à «recommander» aux compagnies aériennes de remplacer au moins deux sondes Pitot de marque française Thales sur trois par des modèles Goodrich sur les A330 et A340.
Airbus a évalué à «à peu près 200 avions sur une flotte de mille» A330 et A340, le nombre d’appareils affecté par la mesure. Les autres avions de la flotte sont déjà équipés de sondes de l’américain Goodrich.
Les sondes Pitot ont été mises en cause par plusieurs syndicats de pilotes après l’accident de l’avion d’Air France qui était équipé de sondes de marque Thales d’un ancien modèle.
Le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) français, en charge de l’enquête technique sur l’accident, juge que le dysfonctionnement des sondes de mesures de vitesse a sans doute joué un rôle dans le crash, mais qu’il ne l’explique pas.