Au cœur des friperies éphémères, où l’on dépoussière la seconde main
Société
AbonnéLe vêtement de seconde main s’offre une nouvelle jeunesse. Ces derniers mois, les friperies éphémères se démocratisent et chacun y va de son «pop-up store» pour vendre ses habits, ceux de ses amis ou même son stock acheté chez des grossistes. Décryptage

La fripe est une fête. Dans une grande salle à Genève, des basses résonnent, des gens s’affairent autour de portants et de tables où sont éparpillés pléthore d’habits de seconde main. Les visiteurs, bière ou Spritz en main, discutent accoudés au bar ou devant un stand. Un tatoueur est concentré sur le bras d’une visiteuse qui gardera le souvenir impérissable de cet événement éphémère. Bienvenue à Fripe and Chill, une friperie organisée ponctuellement par trois étudiantes de l’Université de Genève, Chloé Pellegrin, Laurence Jaquet et Priscilla Mbuinzama.