Le «no gender» casse les codes de la mode

«Certaines personnes sont un peu déboussolées lorsqu’elles entrent dans ma boutique», remarque Christie Mutuel, fondatrice de la marque de vêtements pour enfants L’Asticot. La petite boutique du quartier de Saint-Gervais, à Genève, ne présente en effet pas de rayons garçons ou filles. Les vêtements exposés sont ainsi répartis par taille autour d’une structure circulaire, faisant office de cabane pour les plus jeunes. «Les grands-mamans envoyées par leur belle-fille semblent perplexes en entrant, et me demandent parfois s’il s’agit de pyjamas! Elles se rendent toutefois vite compte de la qualité des matières, et reviennent», s’enthousiasme la jeune créatrice.