On ne peut pas parler de typographie suisse sans mentionner l’âge d’or connu par le graphisme suisse vers la fin des années 1950 avec des fontes qui misent sur le dépouillement avec un rendu net et lisible. Il y a le succès mondial de la fonte Univers, dessinée par le zurichois Adrian Frutiger, qui sera utilisée pour la signalétique du métro parisien. Il y a la mythique Helvetica, réalisée par Max Miedinger pour la fonderie Haas à Bâle, qui figure parmi les polices de caractères les plus célèbres du monde.