Le genre est une construction sociale, mais aussi spatiale. C’est l’un des postulats avancé par Claire Logoz, architecte de l’EPFL, dans un travail de master dévoilé le 20 octobre dernier. La jeune diplômée a imaginé le réaménagement de quatre villas urbaines bordant l’avenue Georgette à Lausanne. Entre formation, éclatement des familles nucléaires et mode de vie subversif, la démarche vise à offrir des espaces domestiques plus inclusifs et en phase avec nos sociétés. Depuis près de deux siècles, «force est de constater que l’agencement de nos lieux de vie n’a pas beaucoup évolué […] et qu’il a été conçu initialement par des hommes, ce qui nous cantonne à des expériences de vie limitée», souligne le communiqué de presse de l’EPFL.