Des coups clairs et cadencés résonnent entre les murs de la Grand Rue de Château-d’Oex. Les portes de l’immense atelier de Pierre Turrian, largement entrouvertes en cette période estivale, laissent passer un rai de lumière vive. La silhouette massive de l’artisan, martelant un chaudron devant la forge, apparaît en ombre chinoise. C’est là, dans l’obscurité, la chaleur et le bruit, que naissent de véritables pièces d’orfèvrerie, recherchées loin à la ronde.