La mère du jeune homme, décrit comme violent et présentant de «graves pathologies», a déclaré qu'elle avait tenté, en vain, d'obtenir la réhospitalisation de son fils, qui avait effectué plusieurs séjours dans cet établissement psychiatrique: «A l'hôpital, on m'a répondu qu'il fallait le laisser s'enfoncer pour le récupérer ensuite.» Elle est allée à la police et aurait pensé à droguer son fils en glissant des somnifères dans son café.
L'ADN du suspect correspond à l'empreinte découverte après le double meurtre. Chantal Klimaszewski a été décapitée et sa tête posée sur un poste de télévision, et Lucette Gariod gisait, quasiment décapitée. L'autopsie a montré qu'elles avaient été tuées avec «une arme blanche à lame longue», comme un couteau de boucher, qui ne correspond pas aux armes saisies au domicile de l'accusé. Ce dernier a été placé dans un centre médico-psychiatrique. La semaine dernière, sa compagne avait déposé plainte contre lui après avoir été battue.