Chaque vendredi de l’été, «Le Temps» a retracé l’histoire de ces techniques qui ont fait peur à leur arrivée, bien avant la 5G.
Episodes précédents:
- Quand le train était jugé mauvais pour les yeux et les femmes enceintes
- Les voitures n'ont pas fini de faire peur
- Avant le vaccin, il y avait déjà les anti-vax
- OGM ou la technologie Frankenstein
- Le cinéma, où «tout avait la couleur de la cendre»
- Electricité, la sœur cachée de Carabosse?
- Criait-on «au feu» au paléolithique?
En 2019, le téléphone fait peur. Ou, plus précisément, une technologie de téléphonie mobile, la 5G. Les antennes se multiplient en Suisse et, avec elles, des craintes alimentées par une petite communauté de scientifiques, pseudo-scientifiques et citoyens inquiets. La 5G risque d’augmenter les risques de maladie, de rendre encore plus difficile la vie des personnes électrosensibles, de porter atteinte aux insectes et aux oiseaux… Mélangés à des considérations environnementales et à des questions sur notre hyperconnectivité au quotidien, ces éléments forment un cocktail explosif. Sans compter «l’aide» de la Russie qui, via sa chaîne RT America, suggère que la 5G est «une expérience sur l’humanité» et qu’elle «pourrait vous tuer»…
Lire également: «Il y a trop de «fake news» sur la 5G», selon le directeur de Sunrise