Alors qu’elles ont régné, écrit, créé, combattu, les femmes sont largement absentes des manuels d’histoire – ce n’est pas une opinion, c’est un fait. Pourquoi? Voilà la question que pose Titiou Lecoq, romancière, essayiste et journaliste dans Les Grandes Oubliées (Ed. L’Iconoclaste), un livre qu’elle présentera à Genève et à Lausanne début avril, à l’occasion de deux manifestations mettant à l’honneur des figures féminines éminentes. Publié en 2021 l’ouvrage a caracolé en tête des best-sellers en automne, supplantant La France n’a pas dit son dernier mot d’Eric Zemmour au classement des meilleures ventes de la Fnac. Une surprise pour le monde de l’édition – ainsi que pour son autrice.