Chronique
AbonnéCHRONIQUE. Cette semaine, notre chroniqueuse podcast revient sur un épisode des «Couilles sur la table», série audio qui s’attelle à déconstruire les clichés liés aux hommes et à la masculinité. Comment se fait-il que l’amour, dès le plus jeune âge, soit considéré comme «un truc de fille»?

Tous les quinze jours, notre chroniqueuse jette un «coup d’oreille» à la vaste planète des podcasts francophones et vous conseille un épisode en lien avec l’actualité.
Les chroniques précédentes:
L’excellent podcast Les Couilles sur la table, qui s’attelle à déconstruire les clichés liés aux hommes et à la masculinité, se penche sur le sentiment amoureux dans un épisode intitulé L’amour, c’est pas pour les garçons. La journaliste Victoire Tuaillon y reçoit Kevin Diter, doctorant en sociologie. Il a rédigé sa thèse sur la construction puis l’intériorisation des normes et représentations genrées de l’amour chez les enfants de 6 à 12 ans. Kevin Diter a passé plus d’un millier d’heures à observer des élèves de deux établissements scolaires français et interagir avec eux. Il leur a d’ailleurs été présenté comme un «spécialiste de l’amour et de l’amitié»: il n’en fallait pas plus pour que les petits élèves se laissent aller aux confidences. Aussi a-t-il eu tout le loisir d’observer comment les enfants apprennent «l’amour» et comment cet apprentissage diffère selon leur genre et leur milieu social.
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