Un traducteur «à ciel ouvert» pour communiquer avec le monde non humain
Anthropocène
AbonnéSelon le professeur et chercheur Michael Cronin, les traducteurs doivent revoir leur rôle à l’ère de l’anthropocène. Et servir de pont vers des êtres aussi différents de nous qu’un cheval, un œillet ou un ver de terre…

Et si la crise écologique nous obligeait à sortir de nos gonds? Michael Cronin, professeur et chercheur au Centre de traduction littéraire et culturelle de Trinity College à Dublin défend une thèse ébouriffante: le rôle des traducteurs, dit-il, est aussi d’assurer la communication entre les humains et le reste du monde. Cette question s’inscrit dans une problématique voisine, qui est celle de la traduction des textes sacrés. La planète, un espace sacré dont il faut assurer la bonne traduction? Théologiens, poètes ou artistes en débattront lors d’un colloque public qui se tient à Genève* cette semaine.