Portrait
AbonnéVanessa Deroche Imhof, 47 ans, infirmière, a été active dans l’organisation de la grève féministe du canton de Vaud en 2019. Un an après, alors que le coronavirus est passé par là, elle revient sur le combat pour l’égalité qu’elle mène aussi bien pour sa profession que pour les femmes en général

Le 14 juin 2019 a eu lieu la grève des femmes en Suisse. Un an plus tard, nous en parcourons les effets dans une série d’articles.
Nos articles précédents:
- Notre éditorial: L’égalité à petites foulées
- Jugée molle, la loi sur l’égalité des salaires arrive à point nommé
- Vania Alleva: «Sans la pression de la rue, rien ne bougera»
- Femmes dans les musées: et la lumière fut
- Les femmes sont prêtes à marquer des buts
- Faut-il payer les femmes pour leur travail à la maison pendant la crise du Covid-19?
Tout commence avec King Kong Théorie. En mars 2018, Vanessa Deroche Imhof se rend avec son mari à l’Arsenic à Lausanne pour y voir une adaptation de l’essai féministe de Virginie Despentes. «Ça a vraiment été un coup de poing, confie-t-elle. Ça m’a fait prendre conscience de la place des femmes dans la société, de ce qu’on nous empêche de faire, ce qu’on nous inculque.»