C’est bien connu: l’habit ne fait pas la porn-star. Dans la cafétéria du Théâtre de l’Arsenic à Lausanne, Valentina D’Avenia, sweat-shirt marine, jean délavé, club maté à la main et téléphone coincé entre l’épaule et l’oreille ressemble à n’importe quelle trentenaire hyperactive, bien dans son époque et dans ses Asics en cuir noir. C’est pourtant une experte de la scène pornographique internationale, directrice d’un festival des sexualités devenu culte, et curatrice d’art au Palais de Tokyo qui s’active.