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«Le Temps» inaugure un conseil consultatif pour accompagner sa stratégie de développement. Trois sièges sont réservés aux principaux concernés par l’avenir du titre: ses lecteurs

Mise à jour du 22 octobre: le tirage au sort a eu lieu et les liens vers le formulaire qui permettait de s'inscrire ont été désactivés. Merci à vous tous qui avez participé, les personnes retenues vont être prévenues par courriel. A bientôt.
Et si vous pouviez donner votre avis sur Le Temps tel que vous rêvez de le consulter… demain? Quels nouveaux sujets voudriez-vous voir abordés, pour mieux coller à la société qui change? Voudriez-vous écouter plus de podcasts, regarder plus de vidéos? Pensez-vous que le titre devrait se rapprocher de l’enseignement, de l’économie? Avez-vous des idées géniales de modèles d’abonnement qui révolutionneraient nos finances?
C’est pour ouvrir les fenêtres et faire entrer les nouvelles idées que la direction du Temps a décidé de se doter d’un conseil consultatif, chargé de réfléchir et de prodiguer hauteur de vue et ouverture dans les questions de stratégie de développement, difficiles à concilier avec les pérégrinations du quotidien. Qui lira Le Temps demain, comment et pourquoi? Quelles orientations ne doit-on pas rater, comment trouver un nouveau public?
On ne va pas vous mentir: les questions restent nombreuses autour de cette nouvelle instance, un ovni dans la presse romande. C’est la Société des rédacteurs et du personnel (SRP) du Temps, qui représente tous les employés du journal, qui, la première, a proposé une entité qui travaillerait main dans la main avec la direction, pour projeter le titre dans l’avenir. Quelques tractations plus tard, le conseil consultatif était né, aux moyens différents, mais aussi ambitieux. Il sera composé de neuf personnes: trois issues du Temps – un membre du comité de la SRP, une personne journaliste et une autre non journaliste, toutes deux tirées au sort parmi des volontaires; une experte – en l’occurrence Annik Dubied et Nathalie Pignard-Cheynel, professeures à l’Académie du journalisme et des médias de l’Université de Neuchâtel, qui se relaieront selon les sujets; une personnalité de la société civile, et la présidente de ce conseil, Sylvie Arsever, signature familière des lecteurs du Temps jusqu’en 2012, ancienne vice-présidente du Conseil suisse de la presse et personnalité respectée et écoutée du journalisme romand.
Cela fait six. Car les trois autres membres du conseil… ce sera vous, qui nous lisez. Nous cherchons trois abonné·es pour nous accompagner dans cette démarche innovante, dont au moins une personne de moins de 30 ans. Nous parlons d’abonné·es, dans la mesure où l’abonnement marque un attachement fort au titre – une condition pour participer à son avenir!
A quoi vous engagez-vous? A participer à entre trois et cinq séances de réflexion par an, consacrées à un thème précis, et qui donneront lieu à l’élaboration de suggestions, de propositions faites à la direction du journal, en toute liberté. Le renouvellement de l’audience devrait être le premier sujet abordé, avec une première réunion dès la fin du mois, à Genève – un accès par visioconférence sera aussi organisé.
Pas question de doublonner les structures actuelles de décision, entre rédaction en chef et rédaction, entre conseil d’administration et direction. Il s’agit d’enrichir les points de vue, de diversifier notre regard, d’écouter le monde qui bouge. «Cela dépendra de ceux qui s’y engagent que le conseil consultatif ne devienne pas un «machin», a expliqué il y a quelques jours Sylvie Arsever à la rédaction, avec toute la capacité de persuasion qui est la sienne.
Vous voulez participer? Ecrivez-nous en remplissant le formulaire de participation à cette adresse ici* (disponible aussi sur l’onglet Hyperlien de notre site web. Les tirages au sort auront lieu courant octobre, les heureux élus seront immédiatement prévenus par courriel.
Nous nous réjouissons de travailler avec vous!
*Lien désactivé le 22 octobre 2021, le tirage au sort a eu lieu.