Félicité
AbonnéIls ne font que ce qui leur procure une joie immédiate, et c’est déjà bien. Un ouvrage philosophique montre en quoi l’être humain devrait s’inspirer du savoir être félin

Schopenhauer prétendait que tous les chats se ressemblent, qu’il y a un éternel félin, comme on a (trop) longtemps célébré un éternel féminin. Descartes a balancé un chat par la fenêtre pour prouver l’absence de conscience chez les animaux. Montaigne, plus éveillé, s’est demandé qui, entre sa chatte et lui, était la bête, bravant, au XVIe siècle, la théologie chrétienne.