Jeu de tête
AbonnéCHRONIQUE. Assister à un Servette-Sion, quand on en a joué une quinzaine, est une expérience particulière qui rappelle combien le stade est un lieu de mémoire et de transmission, écrit Lucio Bizzini dans sa chronique au «Temps»

Assister à un derby Servette-Sion après en avoir joué une quinzaine entre 1975 et 1982 est une expérience particulière. A l’époque, la présence de nombreux joueurs valaisans dans les rangs servettiens (et la réciproque parfois aussi) exacerbait une saine rivalité sportive. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, mais ce derby romand reste particulièrement senti par les deux équipes, comme j’ai pu m’en rendre compte le 20 mars dernier au stade de la Praille.