Soudain tout se renverse. Parvenir au sommet des Grandes Jorasses (4208 m) depuis leur face nord, c’est changer d’univers. Un mouvement, un coup de piolet, un rétablissement permettent de passer de la verticalité à l’horizontalité et de laisser dans son dos une paroi austère de 1200 m nappée de températures glaciales que seuls certains alpinistes acceptent d’affronter.