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Légende vivante
L’alpiniste italien de 74 ans est «de la race des seigneurs», s’enthousiasme le magazine officiel du Fifad. Il fut surtout de la première ascension de l’Everest sans apport d’oxygène (en mai 1978 avec Peter Habeler), puis le premier homme à l’accomplir en solitaire (en août 1980). Six ans plus tard, il fut encore pionnier en épinglant à son palmarès les 14 sommets du monde entier culminant à plus de 8000 mètres.
Reinhold Messner est une légende de ce que l’on appelle le «style alpin», qui préconise des ascensions avec beaucoup moins de matériel que dans les grandes expéditions traditionnelles, pour davantage de vitesse et d’élégance. Mais il n’a jamais cessé, tout au long de sa vie, d’explorer de nouveaux territoires, entre ses aventures, la politique, la création de différents musées, la science et désormais… le cinéma.
Dimanche dès 20h15, le public aura l’occasion de voir son film Everest, l’ultime frontière en sa compagnie, avant de pouvoir échanger avec lui autour de sa vision de la montagne, qu’il a développée dans de nombreux livres. Seront aussi de la partie – et du débat – les alpinistes suisses Marianne Chapuisat, Sophie Lavaud et Jean Troillet.
Activités annexes
Tout au long de ses huit jours, le festival déroulera un programme riche de 50 films, dont la plupart en compétition dans différentes catégories: «montagne», «cultures du monde», «exploration/aventure», «sports extrêmes», «environnement». Ils permettront aux visiteurs de voir des paysages qu’ils connaissent sous des angles inédits et de découvrir de nouveaux horizons.
Le Festival international du film alpin des Diablerets, c’est aussi des moments d’échange lors de conférences-débats, des animations pour les enfants et des propositions d’activités (randonnée, escalade, canyoning) pour, le temps de quelques heures, se plonger dans un panorama alpin en vrai, et pas à travers les images filmées par d’autres.