Le 10e commandement du «docteur» Salazar
En pleins Mondiaux, l’athlétisme a banni pour quatre ans Alberto Salazar, un entraîneur américain à succès qui s’était fait une spécialité de jouer avec les limites du règlement antidopage, jusqu’à réaliser l’expérimentation de trop
A ceux qui se demandent qui est Alberto Salazar, il faut répondre qu’il est d’abord un excellent entraîneur. Les amateurs de course à pied auraient tort de se priver de la lecture de ses «dix règles d’or», publiées en 2013 par le site Outside. Il y évoque l’importance de bien respecter les temps de récupération, de courir au moins aussi vite à l’entraînement que ce que l’on prévoit de faire en compétition ou encore d’adapter son programme à ce que l’on est capable de faire sur le long terme.
Il n’y a que le dernier de ces dix commandements dont il faut se méfier. C’est celui qui a causé la chute de l’Américain (61 ans aujourd’hui), sa suspension pour quatre ans de toutes activités liées à l’athlétisme et son exclusion des Mondiaux de Doha pour infraction aux règlements sur le dopage. L'intéressé nie en bloc les accusations et a annoncé son intention de faire appel de la sanction.