A l’aide d’une lourde pelle métallique, l’homme creuse un trou dans la terre. Il y plante son pied droit et pose le gauche sur un tabouret incliné. Sur son front, des gouttes de sueur ruissellent. Son maillot colle par endroits sur son corps humide. Il souffle. Un coup, profond. Il inspire. Et tout en regardant dans le vide, là-bas, derrière les entrepôts où s’étendent les crêtes du Jura, il se contorsionne, coudes et menton levés vers le ciel.