Depuis les auditions devant le Tribunal arbitral du sport (TAS), fin février à Lausanne, la Sud-Africaine Caster Semenya avait gagné la bataille de l’opinion publique. La double championne olympique du 800 m, qui suscitait les doutes et les moqueries à ses débuts, s’était imposée en combattante de la liberté individuelle et, d’une certaine manière, du féminisme. Elle vient de perdre sa guerre contre la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF).