On se réjouit. Et on ose croire que la «commission indépendante» - concept très à la mode du côté de l'UCI - qui doit, dans les semaines à venir, décerner ou non sa licence Pro Tour au Tour de Romandie, sera sensible à l'argument. «Elle appliquera des critères de sélection et ne fonctionnera pas à l'affectif», prévient Alain Rumpf, manager d'un UCI Pro Tour qui ne cache pas son envie de se développer hors d'Europe. Et comme nombre de courses américaines et australiennes ne demandent qu'à intégrer le circuit...
Secondaire dans le calendrier international actuel, le Tour de Romandie a-t-il les moyens de conserver sa place au sein du sacro-saint Pro Tour? Ses futurs organisateurs sont convaincus que oui. Il faut leur faire confiance et espérer. Ne serait-ce parce que des gens comme Ferdy Kübler, Gino Bartali, Hugo Koblet, Eddy Merckx, Felice Gimondi, Bernard Hinault, Stephen Roche ou Laurent Jalabert ont inscrit leur nom au palmarès de l'épreuve.