Au Tour de France féminin, les équipes masculines montrent leurs muscles
Cyclisme
AbonnéL’épreuve féminine, qui renaît cette semaine après vingt-trois ans d’absence, met aux prises un peloton à deux vitesses. D’un côté, les grosses écuries, déclinaisons des équipes masculines. De l’autre, des structures indépendantes, a priori moins riches mais fières de leur identité
Modifié mardi 26 juillet 2022 à 21:18
Marianne Vos, 241 victoires, est l’Eddy Merckx du peloton féminin. Une légende roulante de 35 ans qui poursuit ses prouesses superlatives cette semaine sur le Tour de France féminin. Voilà la Néerlandaise en tête du classement général depuis sa victoire lundi sur la deuxième étape, à Provins, à l’est de Paris. La faculté de Marianne Vos de broyer sa machine et ses adversaires donne à cette Grande Boucle un gros air de ressemblance avec sa version masculine. D’autant que la championne porte le même maillot que Jonas Vingegaard, qui s’est imposé dimanche dans l’épreuve hommes, un tissu jaune et noir, brodé Jumbo-Visma.
