Finale de rêve Federer-Nadal
masters 1000 de madrid
En demi-finale, Roger Federer a battu David Ferrer 7-5 3-6 6-3 et rejoint Rafael Nadal en finale qui a retrouvé la place de numéro deux dans la hiérarchie mondiale
Le public madrilène aura à nouveau droit à une finale de rêve. Tombeurs respectifs de David Ferrer (no 9) et Nicolas Almagro (ATP 35), Roger Federer (no 1) et Rafael Nadal (no 2) livreront un 21e duel dimanche dans le Masters 1000 de Madrid, douze mois après une finale remportée 6-4 6-4 par le Bâlois face à l’Espagnol.
Roger Federer, qui disputera sa deuxième finale de l’année seulement après celle remportée à l’Open d’Australie, a battu David Ferrer 7-5 3-6 6-3. Rafael Nadal a pour sa part égaré un set, le deuxième en 14 matches disputés cette année sur terre battue. Le gaucher majorquin, qui est assuré de récupérer la 2e place mondiale aux dépens de Novak Djokovic lundi, s’est imposé 4-6 6-2 6-2 en 2 h 15’ face à Nicolas Almagro. Il a fait forte impression dans les deux derniers sets, ne concédant que 10 points sur son engagement.
Contexte différent
Roger Federer et Rafael Nadal n’ont plus été opposés depuis la finale du tournoi madrilène l’an passé. L’homme aux 16 titres du Grand Chelem avait alors fêté son septième succès face au taureau de Manacor en mettant fin à une série de cinq défaites. Remarquable sur les plans tactique et technique, il avait posé les jalons de son triomphe de Roland-Garros, où il s’adjugeait un 14e trophée majeur trois semaines plus tard.
Le contexte est cependant bien différent. Toujours invaincu sur sa surface de prédilection en 2010, Rafael Nadal tient la grande forme. Ses déboires du printemps 2009 (blessure au genou droit et divorce de ses parents) sont désormais bien loin, et le quadruple champion de Roland-Garros écrase à nouveau tout sur son passage. Roger Federer retrouve quant à lui peu à peu son meilleur niveau après avoir subi des défaites surprenantes à Rome face à Ernests Gulbis puis à Estoril face à Albert Montañes.
Ferrer s’accroche
La finale de dimanche permettra à Roger Federer de connaître son véritable état de forme. Le Bâlois ne s’est en tout cas pas complètement rassuré samedi avant de défier Rafael Nadal, même s’il a présenté un jeu d’attaque souvent convaincant. Impérial dans un premier set où il ne perdait que 2 points sur son engagement, le Bâlois a finalement souffert pour fêter son dixième succès en dix confrontations avec le véloce David Ferrer.
Nettement dominé dans une deuxième manche où il était trop vulnérable sur son engagement (48 % de premières balles passées seulement), Roger Federer se reprenait parfaitement dans le set décisif. Il devait certes écarter une balle de break (à 1-1), mais ne concédait que 7 points sur son service. Il signait l’unique break dans le huitième jeu, avant de conclure la partie sur sa première balle de match en claquant un ace après 2 h 06’ de jeu.