Blatter-Infantino, inamicalement vôtre
La saga
AbonnéQuelle était la probabilité que la plus grande organisation sportive du monde soit dirigée depuis 22 ans par deux Haut-Valaisans venus de deux petites villes distantes d’à peine 10 kilomètres? Entre l’actuel président de la FIFA et son prédécesseur, il n’y a pourtant aucune connexion, ni même aucune relation. Seulement une haine qui n’a fait que croître
Modifié vendredi 10 juin 2022 à 08:45
Comment ces deux-là se sont-ils ratés? Lorsque Giovanni «Gianni» Infantino devient président de la Fédération internationale de football (FIFA), le 26 février 2016 au Hallenstadion de Zurich, il succède à Joseph «Sepp» Blatter. Le siège de patron du football mondial, l’un des postes non politiques les plus prestigieux du monde, à la tête d’une association forte de 211 pays membres (plus que l’ONU, aime-t-elle à rappeler), passe ainsi d’un Haut-Valaisan de Viège à un Haut-Valaisan de Brigue, moins de 10 kilomètres plus haut en remontant le Rhône.
