A Buenos Aires, un match vécu comme un tango
Les Argentins sont passés par tous les états d’âme, et leur joie finale restait teintée d’une forme d’incrédulité. Elle devrait néanmoins diffuser une douce euphorie dans un été austral frappé par la crise économique
Elle s’appelle Soledad, «Solitude», ce qui aurait pu être le menu de son dimanche après-midi si l’Argentine avait perdu ou si elle avait fait comme d’habitude et ne s’était pas intéressée à la Coupe du monde. Mais cette architecte de 42 ans est surnommée Sol, «Soleil», comme celui qui brille au centre du drapeau argentin et qui tape au-dessus de Buenos Aires à quelques jours du début officiel de l’été.