Elu meilleur gardien du tournoi, Emiliano Martinez a joué un rôle déterminant dans la finale de la Coupe du monde remportée contre la France: il a effectué une parade décisive juste avant la fin des prolongations, et il a arrêté le tir au but de Kingsley Coman. Au micro de la télévision argentine, il relevait après la partie que son équipe s’était un peu compliqué la tâche: «Nous sommes nés pour souffrir… Nous avions le contrôle de la partie et avec deux tirs de m…, ils sont revenus au score. Peut-être que j’aurais pu sauver le premier, mais ensuite, j’étais bien. Et les tirs au but, je les ai vécus tranquillement.»
Enzo Fernandez, milieu de terrain élu meilleur jeune du tournoi, avait lui une pensée pour Lionel Messi, qui «mérite plus que quiconque» de remporter ce trophée. «Je suis heureux pour lui et pour les autres joueurs. Moi, je n’oublierai jamais ce moment de ma vie. Venir ici, avoir la possibilité de jouer une Coupe du monde et de la gagner pour mon pays, ça n’a pas de prix, c’est incroyable.»
«Il n’y a pas de mots pour décrire ce que nous vivons, confirmait pour sa part Leandro Paredes. Même dans le meilleur rêve, je n’ai pas pensé parvenir à gagner la Coupe du monde. C’est pour le peuple. C’est pour les Argentins, les enfants qui ne pouvaient pas être là. Il sera difficile de revenir sur terre après ce que nous avons accompli. Nous sommes très heureux, nous travaillons dur pour y parvenir.»
Forcément, côté français, les émotions étaient bien différentes. «On est très déçus, déclarait le défenseur Raphaël Varane, sorti sur blessure en toute fin de match, au micro de TF1. On a tout donné. On a fait face à beaucoup d’obstacles pendant la compétition. On s’est battus jusqu’au bout. On n’a rien lâché. Aujourd’hui, pendant une heure, on n’était pas dans le match. On est revenus et on aurait pu gagner aussi. Je suis fier de ce groupe. On a tout donné. Il y a une force mentale dans ce groupe, beaucoup de cœur. Ça nous a permis d’arriver jusqu’en finale. Mais ça n’a pas été suffisant pour la gagner.»
