Aucune individualité n’est au-dessus de l’institution. Cette affirmation péremptoire est régulièrement brandie, telle quelle ou en substance, par les dirigeants de nombreuses équipes de football. Elle signifie que si les joueurs ont les meilleurs salaires et la notoriété la plus forte des acteurs de leur sport, ils n’en ont pas pour autant le pouvoir de décision. Au PSG, à la Juventus, au Real Madrid et ailleurs, on répète à l’envi que les désirs des stars ne sauraient primer le fonctionnement structurel du club. Schématiquement: le président engage le coach, le coach aligne les joueurs, les joueurs n’ont qu’à… jouer.