A Zurich, siège de la Fédération internationale de football (FIFA), l’impatience à tourner la page des années noires s’accorde mal du temps long de la justice. Officiellement, la «nouvelle FIFA» que préside Gianni Infantino depuis février 2016 n’a plus rien à voir avec celle, corrompue et dévoyée, de Sepp Blatter. Un dégât d’image lié au procès affecterait plutôt «la justice suisse, car il n’y a eu absolument aucun résultat jusqu’ici après des années d’enquêtes», tacle un porte-parole, en réponse à des questions du Temps.