Jean-Michel Aulas: «Avoir une équipe féminine est une nécessité»
La Ligue des championnes (6/6)
AbonnéLe président de l’Olympique Lyonnais a été le premier à mettre en place une stratégie désormais copiée par les plus grands clubs européens. Comme ils disposent tous de moyens bien supérieurs, comment l’OL peut-il rester au sommet? Jean-Michel Aulas a bien quelques idées
Modifié mercredi 9 décembre 2020 à 17:38
Durant la phase de poule de la Ligue des champions, «Le Temps» s’intéresse à six équipes emblématiques de sa petite sœur, la Ligue des champions féminine de l’UEFA, que nous préférons appeler la Ligue des championnes.
- 1er épisode: Au Barça, seules les filles jouent encore comme le Barça
- 2e épisode: Umea IK, les pionnières suédoises de l’égalité
- 3e épisode: A Turin, des jeunes filles pour la Vieille Dame
- 4e épisode: Turbine Potsdam, pour l’honneur de l’Est
- 5e épisode: Servette et Chênois, l'union a fait la force
L’ambition de Jean-Michel Aulas pour son Olympique Lyonnais irrite parfois, y compris entre Rhône et Saône, mais personne ne peut dénier à cet industriel à succès, fondateur de la Cegid et président-propriétaire de l’OL depuis 1987, une formidable capacité à anticiper les tendances. En rachetant l’équipe féminine du FC Lyon et en lui donnant aussitôt des moyens – mais aussi et surtout une considération – jamais vus dans le football féminin, il a compris dès 2004 tout le potentiel d’une discipline aujourd’hui en plein essor, malgré la crise provoquée par la pandémie de Covid-19.
