Les amateurs de football se rappellent probablement que l’équipe de Suisse a disputé, en juin 2019, la phase finale de la première édition de la Ligue des nations. Par contre, ils ont sans doute eu le temps d’oublier tous les tenants et aboutissants de cette compétition imaginée par l’UEFA pour meubler les périodes creuses du calendrier (et remplacer les matchs amicaux qui y étaient organisés). Ce n’est pas très grave, dans la mesure où un certain nombre de modalités ont évolué en vue de la «saison 2», dont le tirage au sort a été effectué ce mardi à Amsterdam.

Bilan de l’édition 2019: Les tirs au but maudits de la Nati

Dans la Ligue A (la meilleure des quatre disputées en parallèle), les groupes ne sont plus composés de trois mais de quatre équipes. Les adversaires de la Nati seront l’Espagne, l’Ukraine et l’Allemagne. Elle les affrontera deux fois chacune entre le 3 septembre et le 17 novembre 2020, c’est-à-dire entre l’Euro et les qualifications pour la Coupe du monde 2022, qui se déroulera au Qatar.

Double enjeu

Comme lors de la première édition, plusieurs enjeux coexistent. La Ligue des nations en elle-même, tout d’abord: si les hommes de Vladimir Petkovic terminent en tête de leur groupe, ils participeront à nouveau au Final Four, organisé en juin 2021 dans l’un des quatre pays qualifiés. Si, au contraire, ils terminent derniers, ils seront relégués en Ligue B pour la prochaine édition.

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En parallèle, leurs résultats pourraient leur permettre de participer aux barrages qualificatifs en vue de la Coupe du monde 2022, s’ils n’obtenaient ni leur ticket direct, ni leur place en barrage via le système traditionnel, ou s’ils ne terminaient ni premiers, ni deuxièmes de leur groupe qualificatif. Deux formations seront en effet repêchées en fonction du classement général de la Ligue des nations. Qui, pour sa deuxième édition, reste un petit casse-tête.