Beaucoup tiennent Murat Yakin pour un joueur de poker. C’est ce regard charmeur, et puis ce demi-sourire, comme une «poker face» de flambeur sûr de lui. Ce sont ces choix tactiques désarçonnants, que personne n’est capable d’anticiper, qui marchent ou parfois non, et peuvent passer pour du bluff. C’est aussi cette désinvolture apparente, cette réputation d’indolence héritée des séances d’entraînement qu’il abandonnait parfois à ses adjoints lorsqu’il travaillait en club.