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A Nantes, des maillots jaunes devenus gilets jaunes

Menacé de relégation, dirigé par le duo président-entraîneur le plus détesté de la Ligue 1, le rival esthète du grand Saint-Etienne des années 1970-80 s’enlise dans une crise sportive et identitaire. Troquant le maillot jaune pour le gilet jaune, supporters et anciens joueurs se mobilisent pour que le club renoue avec son ADN

Des ultras manifestent à Nantes en décembre 2020, pour protester contre la gouvernance de Waldemar Kita. — © LOIC VENANCE/AFP
Des ultras manifestent à Nantes en décembre 2020, pour protester contre la gouvernance de Waldemar Kita. — © LOIC VENANCE/AFP

Saint-Etienne-Nantes. Mercredi soir à Geoffroy-Guichard, ce ne sera qu’un match de mal classés, le 16e contre le 17e, dans une Ligue 1 au bord de la faillite. Des années 1970 au début des années 1980, c’était pourtant ce qui se faisait de mieux en France. Les deux clubs les plus titrés de l’époque, une même politique de formation mais deux écoles bien distinctes: d’un côté le football généreux d’une ville-ouvrière, de l’autre un jeu léché amené par un réfugié basque, José Arribas.

Joueur le plus capé de l’histoire du FC Nantes (650 matchs de 1969 à 1987), l’ancien gardien Jean-Paul Bertrand-Demanes n’est pas sûr de regarder ce match qui attise sa tristesse plus qu’il ne ravive sa jeunesse. «Quand je suis arrivé à Nantes, en 1969, on a joué la finale du championnat des réserves contre Saint-Etienne, et sur le terrain c’était grosso modo l’équipe de France des années 1975-80», soupire-t-il.

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