Au premier jour de la seconde semaine du procès du FIFAgate au Tribunal pénal fédéral de Bellinzone, on pouvait s’attendre à ce que le réquisitoire du Ministère public de la Confédération (MPC) soit dur envers Jérôme Valcke. Il le fut. L’ancien secrétaire général de la FIFA, accusé de «gestion déloyale aggravée répétée» et considéré par le MPC comme «l’homme au centre de l’affaire», a entendu à 16h40 le procureur Joël Pahud requérir contre lui, au terme d’une lecture des faits entamée à 9h du matin, une peine de prison de 36 mois, avec sursis partiel.