C’est le même buffet de fruits et de viennoiseries autour de la machine à café, mais il n’y a personne au pied du grand escalier de l’UEFA à Nyon. Pas de camions de télévision ronronnant sur les parkings, pas de messe basse à l’habituelle «table du Barça», pas de «vieilles gloires» reconverties en ambassadeurs qui patientent en fumant derrière la baie vitrée, pas de zones mixtes aménagées dans les couloirs. C’est à peine si le personnel, qui passe devant le grand auditorium en sortant de la pause déjeuner, sait que l’on s’apprête à y tirer les affiches des seizièmes de finale de la Ligue des champions féminine (que nous préférons désigner sous le terme de «Ligue des championnes»).