Mardi 6 décembre, corniche de Dakar. Au bord de l’océan, la fan-zone et son écran géant ne sont pas encore plongés dans la nuit lorsque la foule se soulève de joie. «Vive le Maroc, vive l’Afrique!» L’équipe des «lions de l’Atlas» vient de terrasser l’Espagne. On danse, on hurle, on célèbre. Il y a ceux qui filent sur leur moto ou s’engouffrent dans leur voiture et foncent vers le centre-ville à coups de klaxon, drapeaux marocains et sénégalais au vent. Deux jours après une cuisante élimination des «lions du Teranga», l’équipe nationale du Sénégal, contre les «trois lions» de l’Angleterre, les fans de foot peuvent à nouveau exulter. On est simplement passé de l’échelle nationale à celle d’un continent.