Qui peut prédire les conséquences à moyen terme d’une bonne grosse claque sur l’organisme? Celle qu’a reçue l’équipe de Suisse de football en huitièmes de finale de la Coupe du monde par exemple: 6-1 contre le Portugal. Sur le coup, ça chamboule. Dans les travées du stade 974 de Doha, tout le monde était groggy. Le gardien Yann Sommer laissait planer le doute quant à la poursuite de sa carrière internationale. Les journalistes s’interrogeaient sur le maintien de Murat Yakin à son poste de sélectionneur. Les déclarations de certains joueurs laissaient présager d’une confiance mutuelle mise à mal.