Genève-Servette part du bon pied dans sa demi-finale

Rester maître chez soi. Vendredi, pour la dernière soirée de mars et le premier acte de la demi-finale des play-off, le Genève-Servette HC a respecté ce principe de base des équipes qui veulent aller loin en s'imposant à domicile 3-1 (0-0 0-1 3-0) contre Zoug. Servette mène 1-0 dans cette série au meilleur des sept manches. L'acte II aura lieu dimanche à Zoug.

Devant 6906 spectateurs, les Genevois ont difficilement pris le dessus sur le double champion en titre, modest sixième de la saison régulière mais qui semble avoir économisé ses forces en vue de la phase finale, à l'image de son gardien Leonardo Genoni, longtemps infranchissable.

Lire aussi: Ajoie-La Chaux-de-Fonds, le barrage de toutes les passions

Le match, d'un très bon niveau et plutôt correct pour un premier affrontement où l'on cherche souvent à marquer son territoire et pourquoi pas l'adversaire, est monté crescendo au fil des minutes. Le premier fut équilibré, propre, presque trop, avant de s'animer à partir de la première pénalité du match, sifflée contre Vincent Praplan.

Vitesse et précision

Genève-Servette se faisait surprendre en début de deuxième tiers sur une passe croisée interceptée par Lino Martschini. L'avant-droit zougois remontait le terrain, prenait appui sur Sven Leuenberger, couchait le gardien Robert Mayer d'une feinte de tir et expédiait le puck sous la barre du but genevois (25'36 0-1).

Le match alors s'anima, s'envenima même. Mais à 4 contre 3 puis 5 contre 4, Genève-Servette ne parvenait pas à égaliser. Il y avait l'intention, mais parfois trop d'application à l'image de ces deux cannes brisées par Sami Vatanen en forçant ses tirs.

Lire aussi: Martin Steinegger, le mage qui fait gagner le HC Bienne

Le changement fut total dans le troisième tiers. Servette mettait beaucoup plus de vitesse et de précision dans ses mouvements et Praplan, à la réception d'un service de Tanner Ritschard, égalisait après une minute de jeu seulement. Quatre minutes plus tard, Linus Omark permettait aux Genevois de prendre les commandes (2-1). Ils n'allaient plus les lâcher, Roger Karrer marquant même de loin à la dernière seconde, dans le but vide et dans la liesse générale.

Lire aussi: En play-off, on efface tout et on recommence