L’Alpinisme à l’Unesco (3/5)
AbonnéPour exister, toute ascension se doit d’être contée. Au XIXe siècle déjà, les pionniers racontaient leurs ascensions. Une façon de transmettre leurs expériences mais aussi de se libérer d’épreuves traumatisantes. Aujourd’hui, la tradition se poursuit

Depuis la semaine dernière, l’alpinisme est inscrit au patrimoine mondial immatériel de l'Unesco. Qui est-il, d'ou vient-il, que devient-il, qui sont ceux qui le pratiquent et quel est leur esprit? A partir de la définition désormais officielle de cet art alpin, «Le Temps» s'est plongé dans son histoire pour mieux comprendre la singularité de cette activité.
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Le constat est simple. Si une ascension n’est pas relatée, elle n’existe pas. «Il y a par ailleurs peu de risques qu’on n’ait pas envie de la raconter», complète Charlie Buffet, directeur éditorial des Editions Paulsen, collection Guérin, à Chamonix. Evoluer en montagne consiste à marcher dans les pas de ses prédécesseurs. Toute bibliothèque d’alpiniste chevronné se doit d’ailleurs de présenter un rayon dédié aux écrits des pionniers.