Dans son rapport, la CEV note, au-dessus de la moyenne, le reclassement du village des athlètes en logements sociaux; la compacité du projet; les 23 sites déjà existants sur les 33 nécessaires; l’engagement financier des trois échelons gouvernementaux (national, régional, municipal).
Louanges certes contrebalancées par une structure administrative opaque, l’absence d’une législation antidopage respectant le Code mondial de l’AMA, ou encore des documents fournis «de qualité variable».
Qu’importe, tout cela ne servira à rien. Sinon à s’entraîner pour 2020. Cote du Temps: 50 contre 1.
L’avis de Jean-Loup Chappelet: «C’est triste pour Madrid. Sa candidature est encore meilleure que celle de 2012, elle apparaît cependant moins attrayante. Elle a d’ailleurs reçu des critiques de la CEV qui n’étaient pas apparues alors. Que dire d’autre? Au niveau politique, la base pro-madrilène au sein du CIO – le vote hispanique – est plus faible qu’il y a quatre ans. De toute manière, après Londres, Madrid n’a aucune chance. Les Espagnols auraient dû passer le tour.» Cote de l’expert: 10 contre 1.