A quoi ressemble un explorateur? Assis à l’abri de la pluie dans un café neuchâtelois, on cherche des yeux celui qui s’est présenté sous cet intitulé il y a quelques jours par mail. C’est un homme en pancho, trempé, qui s’approche. Un capuchon, un casque, un bonnet et un masque. De son visage, on ne voit goutte. En se déshabillant, il dit qu’il a posé son vélo pas loin d’ici, qu’il le prend parce qu’il est sensible à l’environnement. Il ajoute que, pour la même raison, il ne mange plus de viande. Que c’est bien dommage, parce que la viande, il aime ça. Mais que c’est comme ça.